Tél : (614) 702-7920
Télécopieur : (614) 532-5077
Selon l'Organisation mondiale de la santé [OMS], l'anémie falciforme est particulièrement courante chez les personnes dont les ancêtres viennent d' Afrique subsaharienne, d'Inde, d'Arabie saoudite et des pays méditerranéens. La migration a augmenté la fréquence du gène sur le continent américain. Dans certaines régions de l'Afrique subsaharienne, jusqu'à 2% de tous les enfants naissent avec la maladie. En termes généraux, la prévalence du trait drépanocytaire (porteurs sains qui ont hérité du gène mutant d'un seul parent) varie entre 10% et 40% en Afrique équatoriale et diminue entre 1% et 2% sur la côte nord-africaine et <1% en Afrique du Sud. Cette distribution reflète le fait que le trait drépanocytaire confère un avantage de survie contre le paludisme et que la pression de sélection due au paludisme a entraîné des fréquences élevées du gène mutant, en particulier dans les zones de transmission élevée du paludisme.
Dans les pays d'Afrique de l'Ouest comme le Ghana et le Nigéria, la fréquence du trait est de 15% à 30%, alors qu'en Ouganda, il présente des variations tribales marquées, atteignant 45% parmi la tribu Baamba à l'ouest du pays. Au Nigéria, pays de loin le plus peuplé de la sous-région, 24% de la population est porteuse du gène mutant et la prévalence de l'anémie falciforme est d'environ 20 pour 1000 naissances. Cette
signifie qu'au Nigéria seul, avec une population actuelle de plus de 200 millions d'habitants, 24% ou environ 48 000 000 portent le trait drépanocytaire. Actuellement, environ 150 000 enfants naissent chaque année au Nigéria atteints d'anémie falciforme.
La
*** Source: Organisation mondiale de la santé [OMS]
http://apps.who.int/gb/archive/pdf_files/WHA59/A59_9-en.pdf
La